AKP Phnom Penh, 5 novembre 2010 --
Dans une lettre adressée le 1er novembre à Samdech Akka Moha Ponhea Chakrei Héng Samrin, président de l’Assemblée nationale, Samdech Akka Moha Sena Padei Techo Hun Sèn, chef du gouvernement royal du Cambodge, a dit que la Résolution de l’Union Européenne surtout sur le cas du chef du Parti d’opposition au Cambodge, Sam Rainsy, manquait d’informations et de relations.
C’était clair que les députés du Parti d’opposition ont profité de cette vision étrangère pour créer un forum questions-réponses à l’Assemblée nationale, au profit de la fuite de Sam Rainsy de ses responsabilités devant la loi, a souligné Samdech Techo Hun Sèn dans la lettre, en faisant référence à la proposition qui lui a été faite parvenue le 28 octobre par les 17 députés de l’Opposition.
Le Résolution n’était qu’une propre vision de l’Union Européenne qui voulait voir le succès, étape par étape, du Cambodge dans le processus de la démocratisation, de renforcement de l’Etat de droit et de développement national, a expliqué Samdech Hun Sèn en répondant à la première question des députés de l’Opposition pour savoir des mesures à prendre par le gouvernement royal face à la proposition et aux recommandations de l’Union Européenne (UE) pour une politique au Cambodge conformément aux principes de la démocratie multipartite.
L’UE, a continué Samdech Techo Hun Sèn, a son droit d’exprimer sa vision. Mais, cette vision aurait pu avoir la valeur pour tout le peuple cambodgien si l’UE avait ramassé des informations suffisantes sur le Cambodge et que l’UE avait sa volonté de montrer la situation réelle de l’évolution actuelle de ce pays.
Le chef du gouvernement cambodgien a précisé que jusqu’à maintenant, le Parti d’opposition au Cambodge n’adoptait jamais son comportement conforme à la culture de la politique de démocratie libérale comme l’ont fait les autres Partis d’opposition dans les pays du Parlement européen.
La présence chaque fois du chef de l’Opposition à l’étranger n’avait pour but que d’utiliser ce territoire d’outre-mer comme champ d’attaque contre le gouvernement royal du Cambodge et de chercher auprès des pays étrangers leur intervention pour servir son intérêt individuel et sa politique d’opposition extrémiste, a dit Samdech Techo Hun Sèn qui a poursuivi :
Le gouvernement royal du Cambodge, un Etat indépendant et souverain n’avait donc pas à suivre l’UE. Par contre, les relations diplomatiques et la coopération internationale entre le Royaume du Cambodge et l’UE et les autres pays membres étaient au niveau gouvernemental qui continuaient de se développer sur la base du respect des intérêts mutuels et en particulier le droit d’auto-détermination de chaque nation, a affirmé Samdech Techo Hun Sèn qui a répondu à la deuxième question des membres de l’opposition pour savoir la position du gouvernement royal pour maintenir l’aide de l’UE et l’honneur du pays sous la surveillance de la communauté internationale.
Le renforcement de la confiance sur la base du respect des intérêts mutuels et le droit d’auto-détermination de chaque nation étaient la position du gouvernement royal pour maintenir cette aide de l’UE pour le Cambodge. Cette aide de l’UE et en particulier de la communauté internationale augmentait d’une année à l’autre, alors que l’Opposition n’en s’était félicité jamais, a dit Samdech Techo Hun Sèn qui a ajouté que le gouvernement royal du Cambodge continuait quand même à soutenir la dignité et l’honneur du pays sur l’arène internationale à travers les relations bilatérales et multilatérales en apportant de nombreux succès successifs au peuple Cambodgien. --AKP
(Par KRY Hok)
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